A l'ombre des arbres debouts,
Sous le feuillage qui cache,
Le soleil soupire sans relâche,
Une langueur tiède au goût.
Et le silence envahi l'âme,
Après l'orage des canons muets,
Pour que cesse enfin les larmes,
Dont le passé porte encore le secret.
Notre raison est dans le cœur
Pour éteindre la haine en démeure,
Et le salut dans la part en soi,
Dont le partage pérennise la foi.
Souviens-toi de ces repères épars,
À l'instar de ces choix vecus,
Que suscite ce quotidien avare,
Sur la trace fugace du temps perdu.
Tout est dans le charme d'être,
Tout est dans le souci du partage,
Le coin espéré vivra sans âge,
Et son souvenir un chemin au bien-être.