Par une journée de mai à au cours incertain,
Tu as pris lentement ton long chemin,
Me laissant les yeux imbibés de larmes,
l'esprit fébrile et le coeur déchiré en lames,
Depuis lors, tes souvenirs encore vivaces,
Me reviennent en boucle dans mon esprit,
Mon coeur meurtri et peiné sombre dans l'angoisse,
Et le bruit de ton silence me coupe mes sens épris,
Mes yeux recherchent en vain ta silhouette,
Qui se dérobe à tous mes sens telle une alouette,
Mon être dans sa douleur cherche désespérément ton sourire,
Qui s'évapore à chacun de mes vains sourire,
Cette douleur, cette grande douleur indécente,
Prend en otage tout mon esprit qui se perd,
Cette présence de cette absence si difficile,
Me fait rappeller le non être de ta vie si étonnante,
Immuable seras tu dans mon esprit endolori,
Tel le sceau d'un marquage au fer blanc et rouge,
J'ai fléchi un genou mais pour toi, je reste debout,
Comme un roseau qui ploie mais ne rompt, toujours debout.