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La Mer sa Maitresse
12/04/2023
Par
Gothier
, 67 ans, Carpentras, France
Cliquez pour écrire à l'auteur.
Elle est là à attendre comme toutes femmes de marins,
Qui ne sont pas rentrés et qu’elles espèrent en vain,
A surveiller le port et masquer leur chagrin,
Ne voulant accepter ce sale coup du destin.
Ça fait déjà deux jours qu’il n’est pas revenu,
De cette ballade en mer, sortie inattendue,
Où il était parti avec sa maladie,
Qui depuis des années, jouait avec sa vie.
Son caban est resté, pendu derrière la porte,
Elle le met parfois, pour qu’il la réconforte,
Il garde imprégné ses marques et son odeur,
Qui font quand elle le porte, qu’il vive dans son cœur
Elle répète quelques fois le chemin qu’il faisait,
En traversant la cour sur des pas japonais,
Qui l’emmenaient plus loin pour aller méditer,
Dans son endroit chéri où il se prélassait
Son petit, pont de bois qui enjambe le ruisseau,
A très bien résisté aux hommes et leurs assauts,
Il est toujours à poste et même s’il a vieillit,
Reste encore une trace de ce qu’il a construit.
Une fois traversé, on découvre une piste,
Que l’on devine à peine, mais qui quand même existe,
Qui mène à son abri, de vieilles pierres bâti,
Où il passait souvent ses fins d’après midi.
Il est rempli d’objets qu’il voulait tant garder,
Qu’il n’utilisait plus mais qui le passionnaient,
Achetés lors d’escales dans des ports abordés,
Et qui toujours loin d’elle un peu plus l’emmenaient.
Il est parti soudain, un matin de bonne heure,
Sans qu’elle pense une seconde, à un jour de malheur,
Sans une explication, sans un mot griffonné,
Aucun signe extérieur, qui puisse =faire deviner.
A tout laissé ouvert, comme pour aérer,
Pour effacer les traces qui l’avaient diminué,
Et lui laisser intact, propres et désinfectés
Les endroits qui l’avaient si longtemps protégé.
Même son repère chéri où il se réfugiait,
Dans les mauvais moments, s’en allait s’isoler.
Elle y passe elle aussi ses fins d’après midi,
Ne voulant accepter, que tout est bien fini.
Elle a passé des jours à penser et l’attendre,
A savoir si la mer, son corps voulait lui rendre,
Mais elle ne l’a pas fait, ou c’est lui qui encore,
Ne veux pas remonter de ces eaux qu’il adore.
Elle s’est fait une raison s’il est heureux ainsi,
Loin de tous ceux qui l’aiment, sa famille, ses amis,
Mais elle n’est pas jalouse de sa belle maîtresse,
Qui seule dans la mort, de ses vagues le caresse.
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