Un épais brouillard descend sur la terre
Qui déjà appauvri par tant de blessures
Déverse la tristesse sans demi-mesure
En ces jours d’hiver sur notre pauvre terre
Rappelant la misère par tant de cruauté
Qu’ainsi les hommes sans cesse à volonté
Offrent avec haine et avec grande violence
Par orgueil, laissant disparaître l’espérance
Cet épais brouillard est comme un voile
De déchirure et d’amertume sur notre terre
Comme pour rappeler aux hommes et dévoile
Les pleurs et les peurs des gens par ces guerres
Qui cherchent l’amour et l’espérance sans cesse
Qui veulent réparer leurs erreurs en promesse
De mieux traiter par des simples gestes la terre
De ne plus vivre surtout avec toutes ces guerres
Ainsi le brouillard étend son manteau poisseux
Sur la terre malmenée et appauvri de nos jours
Par tant de misères, de guerres et de haine toujours
Que l’homme ne peut combattre bien que désireux.