Que d'espaces vides
Que seul Dieu pourrait combler
Que d'espoirs assassinés
Par des hommes aux cœurs arides
Il avait seulement trois ans
Le sourire avait pour demeure son visage
Amusant, têtu et le regard innocent
Il faisait des gaffes comme à son âge
Il n'avait qu'une seule envie,
Se lever, jouer, manger, se coucher
Hélas hélas hélas ! Aujourd'hui
Le destin a décidé de te retirer
On entendra plus tes pleurs courtes
Qui par moment, plongeaient dans le doute
Ton départ laisse place à l'amertume
Que ce soir je plonge ma plume
Dans mes larmes pour te dire
À Dieu Momo, adieu petit
Le Seigneur puisse t'accueillir chez lui
Où j'espère te revoir sourire.