Douleur, souffrance
Le cœur en errance
Coule comme barque égarée
Dans les eaux troubles du destin
Où nos jours semblables à l'onde
Presse l'instant chagriné.
Les fleurs du mal poussent
Dans l'étroit serreau des peurs;
Et l'amour se meurt
Comme s'efface la mousse.
Au lendemain des blessures
S'installe alors la brûlure:
Une note baignant dans la peine
De l'espoir que l'on piétine.