Ô douce fleur, pourquoi m'avoir abandonné
Daigne à présent, receuillir sur tes pétales,
Les pleurs d'un être sinistré.
Depuis le jour où à toi, fut ouvert mon cœur,
Ta présence est pour moi une grande lueur.
Cette lueur, que l'on jubile de percevoir
Au milieu d'une nuit, qui ne porte aucun espoi;r
Pourquoi me privé de ta présence,
Qui est pour ma vie une éssence?
Combien de temps pourrai-je vivre encore cette situation
Qui me laisse dans un état de lamentation?
Que deviendrai un homme privé de nature?
Saurai-tu me le dire, nature?
Je vis dans l'espoir qu'un jour, mon souvenir en toi
Te ramène vers moi
Pour permettre à mon pauvre cœur
De se réjouir à nouveau d'entendre ta douce voix.