Le temps passe et voici soudain la vieillesse qui arrive
On se sent perdue, dépassé et tout tombe à la dérive
En nous, nos tendres cœurs de printemps sont perdus
Tout devient triste, nos cœurs fatigués n’en peuvent plus
Nous n’avons plus en nous que de la reconnaissance
De toutes ces années vécues de bonheur et d’espérances
Les plus beaux souvenirs de nos jours passés si merveilleux
Qui nous ont rendus si heureux, et qui étaient si précieux
La vieillesse nous rends parfois si amère et si désespéré
Car nos enfants souvent nous abandonnent sans pitié
Nous mettant dans des centres de vieillesse sans regret
Nous laissant dans le désespoir comme un être châtié
Oui le cœur tendre de nos chers printemps perdus
Soudain par cette vieillesse qui en nous est survenue
Nous laisse aigri, dans la peine mais aussi dans la peur
Car nous voyons de nous bien sûr s’enfuir le doux bonheur.