Un vent violent dévêt les arbres de leurs feuilles.
L'hiver d'un noir linceul recouvre mes espoirs.
Ma vie emprunte au ciel ses vêtements de deuil
Et coule comme la pluie ruisselant des trottoirs.
Dans la sombre prison de décembre enfermè,
Mes rêves de l'été par le vent balayés,
Hier dans la lumière tout me semblait possible,
Aujourd'hui dans la nuit tout devient inutile.
Au bout du noir tunnel quand l'été sera là
Avec la lumière mon espoir renaitra.
Par ce piège implacable me laisserai happer,
Puis l'hiver reviendra pour tout recommencer.