Dans ma solitude, je l'ai revue un soir.
Elle était parmi mes autres histoires.
C'était un de ces soirs blafards.
Un soir où je traînais un cafard.
Elle était rangée dans un tiroir.
Le tiroir de mon vieux placard.
Tout au fond du couloir.
Le couloir de ma mémoire.
Elle m'attendait là, sur papier glacé.
Belle, froide, avec son sourire radieux.
Sur des photos d'un bonheur passé.
Ce qui aurait dû me rendre heureux.
Mais moi, je n'ai pas la culture Nipponne.
Voyez! d'en parler, j'en frissonne.
Et mes larmes en cortège accompagnent,
Les souvenirs merveilleux de cette compagne.