Je traverse la rivière de la misère
Où l'amour n'est que mystère
Où le mot bonheur ne rime plus qu'avec malheur
Où mon coeur envenimé meurt.
Je voyage dans les ténèbres où les jours ne ressemblent qu'a l'ombre des nuits
Où le silence résonne l'âme comme un cris
Où les fleurs fanent est hurlent au désespoir
Où la mort s'empare de mon pouvoir.
Je codoye éperdument ces jours funestes
Où je fui la vie comme la peste
Où assise sur banc, attendent que mon dernier souffle me prend
Où on m'arrache à mes rêves despotiquement.
La rue dramatique de la solitude me subjugue d'aversion
Où je ne suis que petit mirmidon
Où mon esprit égaré est parfumé d'amour ranci
Où seul avec la poésie c'est le paradis !