Déjà nous quitte en silence
Cette lueur ivre de plaisir
D'un soleil couchant ondoyant;
Sur nos jours sans âme, sans vie,
Tel l'amour aujourd'hui éplorée
Un temps de bonheur partagé.
Faisant de nous un tronc commun;
Collé par le ciment de l'amour.
Où le mal ne pouvait s'infiltrer
Sans se heurter à ce fer érigé
L'amour semblait vivante, sûre
Et vibrait d'une émotion mûre.
Tellement l'écho des baisers
Savait créer refuge à la soif;
En nous languissait l'offrande.
Maintenant que la magie se meurt.
Il est temps de s'en aller.
D'oublier la flamme qui pleure
Tes souvenirs inondant le coeur;
Sans arriver en gommer les traces.