Une aube qui s’éveille sur la terre
Ni fleur ni fée, elle postule pour l’éternité
Eparse et volubile elle arpente l’irréel
Ardente prosolyte des âges édulcorés
Utopie ou songe, la gente se leurre
Bannie le jour elle se recueille
Et à une nature folle distille ses conseils
Qui, sages et purs, feront merveille
Usée et laminée et s’envolera éditrice
Invisible des pages du recueil magique
Sagacité, réflexion sente de l’initiée
Eveil perlé de rose, tourments des amours
Voyage dans l’indicible, épave des avenirs
Emergence des oublis calfeutrés
Imparable libertinage des fleurs nubiles
L’arche de NOE a recueilli les humains
Larguant les amarres heurtant le destin
Effrayée les eaux alors accostèrent
Signant la reddition pactisant avec la terre
Usant d’artifices millénaires, appelant l’aube
Ravissante et naïve elle vint effeuiller
Les pétales des âges, renaissance spontanée
Apaisée, réconciliant les mondes épouvantés
Terre d’initiés où règnent les elfes
Et les magiciens entités scandinaves
Rite observé, l’arche refait surface
Rassurant une nature impudemment dévastée
Eclosion d’une vie nouvelle espoir d’une aube