Je vous parle du métier aux rétributions fortes.
Avec un seul objectif piller et mettre la pagaille.
En bande organisée, leurs amis, leurs médias, leur cohorte.
Ils parlent d'avenir, quand les indicateurs déraillent.
Des tribuns de barrière, des blablateurs de mots.
Qui nous chantent des complaintes.
Mais nous prennent pour des veaux.
Ils s'immunisent de tout, eux n'ont aucune crainte.
Ces gens imbus d'eux-mêmes, qui se prennent pour Minerve.
Aussi sots que mes pieds, sans qu'ils touchent par terre.
Nuls en anticipations, en actions, mais conservent la verve.
Ils nous font miroiter qu'ils peuvent être nos frères.
Ces politicards de tous poils, au quotient maximal.
Dans les grandes écoles, ils apprennent la gestion.
Ils nous veulent du bien et nous font tant de mal.
Les couleuvres qu'ils nous servent, sont une aberration.
Que ces propos puissent paraître bien aigres.
Envers des personnes qui n'ont aucune tête.
Je vais finir par passer pour un pisse-vinaigre.
Mais le constat est simple, on s'enlise dans la dette.