A LA TERRE :
Qu’attendre de la vie
Qui peu à peu détruit.
Passée la tendre enfance
Et sa douce innocence,
On entre dans l’odieux
En comprenant que Dieu
N’est là que pour la peur.
Vient alors la rancœur
Où l’on découvre un jour
Qu’ils nous l’ont inventé,
Et nous parlent d’amour
Pour nous entretuer.
Chaque jour lentement,
Mais tellement sûrement
La vie en nous se meurt,
Le temps attend son heure.
Et dire qu’il est des hommes
Qui vivent, bêtes de somme,
Et d’autres aussi stupides
Mais tellement plus cupides
Se croient riches, ils n’ont rien,
Car rien nous appartient,
L’argent ce n’est qu’un leurre
Pour leur plus grand malheur.
La Terre n’est à personne,
Nous lui appartenons,
A l’heure ou la fin sonne,
Alors nous comprenons.
Taravao 16/09/2002