Une voix plus limpide que la plus claire mer.
Une toile de maître qu'on quitte triste, amer.
Une averse de juillet qui nous lave de tout.
Une douceur plus suave qu'une caresse de matou.
Un long moment d'extase, le temps s'est arrêté.
Soudain, plus rien n'existe, c'est la félicité.
Une larme me coule lorsqu'il chante Vivaldi.
Un ange se pose sur nous et la foule applaudie.
Il faudrait pour toujours le fixer dans le marbre.
Écrire sur une feuille, le graver au tronc d'un arbre.
Un appel à la paix enfin sur Terre, une prière.
L'union de la planète pour arrêter les guerres.
Je ne suis pas prophète, je rentre dans les églises, je ne crois pas en Dieu.
J'aime les jolies choses, entendre chanter Philippe, me va tellement mieux.