Ton regard est aveugle
Dans la nuit qui se meurt
Tu montes virevoltante
Crépitante
Aux étincelles qui fusent
Dévorante de la bûche
Au bois craquelant et gémissant
Agressive dans ce froid
Iinsidieux et morbide
Qu’ils sont doux les mots
Que chantent les soupirs
De ta franche nudité
Où dansent tes flammèches
Pour les cœurs meurtris
Souffrant de tes morsures
Lorsque le jour s’éteint
Dans les bras impatients de tes amants
Les faces de leurs mains tendues
Douces et brûlantes à la fois
Tu remontes brillante de mille feux
Puis sommeillante
Berçant l’enfant qui dort
Toi qui fuis mes rêves
Mourants dans le silence
D’une aube qui ne vient plus
Sans cri et sans regret
Toute la nuit
Reviens une dernière flois
Eclairer mon espoir
Avant que naisse l’aurore
L’aurore d’un nouveau jour.