Parfois, les cours solaires me réveillent,
Dans sa course folle, l'astre m'éveille,
Et je me rends compte que le jour luit,
Et que lentement ma vie se poursuit,
Plus je marche, plus se sens ma solitude,
Un silence de pierre qui me met en solde,
je vois la richesse de la pensée, la force,
L'immensité de l'esprit qui s'y enfonce,
Oh!silence que tu es beau, éclatant,
Que de bonnes décisions se prennent,
Dans cette mer de liberté délirant,
Je me mets joyeux dans des bras qui donnent,
Au fond d'un cachot sombre et moisi,
D'une prison insalubre, éteinte et pourrie,
Je suis libre de mes chaînes dorées,
Car ma pensée dans l'espace s'est libérée.