Mes douleurs
Fille du vent lointain
Femme au regard hautain
Je songe à vos grimaces farfelues
Quand vous absorbez mes raisons absolues
Vous nagez dans la profondeur d’un océan
Dans les entrailles des humeurs inaccomplies
Là où l’âme trouve sons repère de conquérant
Là ou le cœur lié par l’amertume s’oublie
Rien d’inconnu à mes yeux
Face à vos détours nonchalants
Qui font de vous un veau méchant
Je vous conjure que mon à âme est à Dieu.
Je mourrai à vos facettes, aux absurdités multiples
Vos épines et vos ronces ténébreuses accablent
Les sentiers des poètes enivrés de fables
Et qui perdent l’inspiration des plumes, quel exemple.
Vous ignorez ? Quel labeur de titan
Dans l’univers fougueux des gitans
A l’ombre éphémère de vos bras
J’analyse les douleurs de mon cœur en fracas.