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 Poèmes mystique

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 Le grand voyage 2/10/2009 
 Par Un initié, 33 ans, Santo Domingo, République dominicaine
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J’ai plongé mon regard dans la coupe
Et la vie a suspendu son souffle.
Entre deux battements de cœur,
J’ai parcouru les temps légendaires
D’avant les Dieux Cercles
À l’Universalité des symboles;
Des réveils mystiques à la décadence spirituelle;
Des Bédouins à Vishnous;
Du Serpent au Poisson;
De Rome à la Grèce;
De La Chine à L’Égypte;
De la Perse à L’Afrique Noire;
De Seth au Moyen-Âge.
J’ai hurlé ma foi,
Du Boen Tibetin aux Saints Évangiles;
De Boudha à Allah;
De Christ à Mahomet le prophète;
Du Zen à L’islam;
De Maya au Coran.
J’ai confondu ma vie,
De Zoroastre à Lao-Tseu;
De Marius à César;
De Confucius à Krsna;
D’Hermès à Platon;
De Basilite à Plottin.
J’ai parcouru la voie de la Dialectique,
J’ai suivi les enseignements invisbles,
Des Roses-Croix aux Francs-Maçon.
J”ai partager le pain du désert avec les Prophètes;
J’ai vécu les temps matérialistes;
J’ai vu naître et s’effondrer les grands royaumes;
J’ai vu les schismes ronger les grands courants de la pensée;
J”ai rendu offrande dans le dernier des temples;
J’ai marché avec le pélerin;
J’ai visité les anciennes cités;
J’ai cotoyé les hérétiques;
J’ai communié avec les évêques;
J’ai chevauché au côté des guerriers de la verité;
J’ai senti le feu et le goût âcre du sang des grandes croisades;
Je me suis endormi sur le Lévitique et réveillé sur le Rig-Véda;
J’ai été la main qui a écrit le Bhagavad-Gìtà;
J’ai partagé le repas de Tchang Ts”sin et celui du prophète AL-Maquanna;
J’ai disserté avec Socrate,
Du Cercle au Double,
De l’immortalité de l’âme.
J‘ai résolu le mystère de la Trinité;
J’ai résolu l’univers;
J’ai été jusqu’à l’ultime porte et là, devant la réponse sans question,
J’ai compris l’étendu de mon ingorance.
La lumière embrasa l’horizon de l’Univers,
Source de tout les mystères.

C’est quand le sens à quitté toute substance,
Que naît la connaissance.
J”ai été la tablette du Scribe ou s’inscrivait la Sagesse Egyptienne;
Et puis je ne fus plus rien.

J”ai connu la vie sous ses aspects infini,
J’ai rêvé sur des variations dans d’autres dimensions,
J’ai vu naître des étoiles,
Et puis je ne fus plus rien.

J’ai vu l”étendue de la folie des hommes,
J’ai été cette folie,
J’ai été l’amour infini,
Les larmes d’une mère.
Je me suis abreuvé a la source d’énergie,
Et puis je ne fus plus rien.

Je suis devenu la lumière,
Et puis je ne fus plus rien.

Je suis devenu l’archange,
Et puis je ne fus plus rien.

Je suis devenu le mystère,
Et puis je ne fus plus rien.

Mon corps à pris la dimension de l’infini,
Mon cri silencieux à déchiré la nuit,
Mon regard s’est arraché de la coupe de la connaissance.



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