La mort, farce cruelle obsède mon terroir,
Ponctuellement comme une vieille maîtresse
Elle approche, me frôle et se sauve traîtresse
En volant les reflets qui peuplent mon miroir.
Je l’ai surprise hier à me prendre l’espoir
Alors que j’abordais le sas de ma jeunesse,
J’eus beau frotter la glace un voile de tristesse
Subsiste au lendemain qui ouvre mon couloir.
Que je porte les yeux par la trappe vitrée
Le regard me rejette à la même contrée :
Un royaume ordonné de croix en faction !
Je hais cet épilogue injuste à l’existence,
L’ornière qui prend forme à la conception
Comme un chemin se perd dans une forêt dense.