Au loin la grande faucheuse
Attend patiemment la venue
D'une autre âme perdue.
Invisible pour nous mortel,
Elle vogue entre la terre et le ciel
Nous guidant vers le repos éternel.
Elle se tient à nos côtés,
Offrant ses bras pour nous rattraper
Et des mots pour nous réconforter.
Les jours et les semaines s'écoulent
Et au creux de ton oreille perdure
Le chant de la mort, un murmure.
Et lorsque de ce corps
La chaleur s'évapore,
Viendra alors le froid baiser de la mort.