Posées sous l'abat jour,
Dans la grasse d'un exvoto,
J'aime a regarder ces photos
De toi, figées pour toujours.
Ô, morte vivante du passé,
Éternelle revenante de mes nuits,
Funeste apparition de l'esprit
En spectres décharnés.
Tu passes en revue
Le crépuscule de mon chemin,
Au bout duquel, jamais parvenu,
Je t'adresserai l'ultime parchemin
Dans l'enfer de mon imagination,
Les flammes ne peuvent brûler
De toi,l'immense passion
Que j'ai sans me consoler.