Dis moi si les cailloux se souviendront de moi,
S'ils pourront raconter, qand j'en choisissais un,
Qui parraissait plus beau,
Qui parraissait moins dur.
Je le serrais alors, entre mes doigts très fort
Comme un être que l'on aime à serrer dans ses bras
Raconte moi les chants des oiseaux sous les toits
Qui berçaient mes matins,
Lorsque les étés chauds
0ù je n'étais pas sûre
De trouver le sommeil sans quelque réconfort
Ils appaisent les autres comme ils m'appaisaient.
Rappelle moi le temps qui s'écoulait tout-bas
Se faisant oublier, pour n'être qu'importun
Car s'eut été de trop
Qu'il s'accélère, c'est sûr,
Il était le faux témoin, c'était là sont tord,
Me laissant espérer que je resterais là.
Les murs de ma maison, qui me gardaient du froid
Repenseront-ils, au moins
À mes cris, à mes mots,
À mes jours obscurs?
Je m'appuyais sur eux, cherchant quelqu'un de fort
Comprennaient-ils ma peine, s'ils ne la disaient pas?
Là où j'irai,
Je n'oublierai pas.
Mais, ceux qui restent ici-bas,
Que garderont-ils de moi?