Parfois, quand la mort est proche
Quand mon corps est criblé de marques,
Marques parfois étranges,
Tu te demandes ce que tu as vécu,
Ce que tu as vécu dans cette vie.
Tu ne penses pas aux moments «vivants»,
Tu ne veux pas t'en rappeler,
Tu penses seulement à tout ce mal que tu as en toi;
A cette vie que tu as voulu vivre;
Tu penses à ces personnes qui te reproche
Ce que tu as en toi et à l'extérieur de toi.
Ces personnes, tu aurais envie qu'elles souffrent
Mais n'ayant pas ce plaisir, tu souffres par toi-même.
La mort, maintenant de plus en plus proche,
Si proche au point d'être déjà enfouie sous la terre du cimetière
Où dans quelques années, tu seras décomposé, mangé par les vers,
Où plus personne ne se souviendras de toi.
Tu penses à ce que tu va vivre en mourrant
Mais, subitement, ton corps tombe
Raide, froid, mort
Il n'a pas supporté tout ce que tu lui as fait subir,
Tu es dans l'autre monde,
Tu as réussi à mourir, tu ne pourras alors que te maudire d'être parti
Où tu te plairas de l'être.
Tu ne pourras plus revenir en arrrière.