Quand le trouble a gagné nos vies
Tu m’as dit: souris mon fils souris.
Jamais une femme n’aura autant aimée,
Car malgré la peine tu es resté.
Ne le croyant pas, de l’homme de tes vingt ans,
Tu es allé et tu as pris les devant.
Mais à le suivre, tu t’es écorché,
Et la petite femme en toi a été blessée.
Je me souviens de ce soir d’adieu
Ou Je te disais reviens dès que tu le peux.
Pourtant, c’est sur le macadam
Que tu t’es étalée ma grande dame.
C’est sur l’asphalte que ta pénitence
À pris fin, ainsi que mon enfance.
Pourquoi maman? Tu n’avais pas le droit!
Pourquoi fallait-il que tu partes comme ça ?
Je t’aimait tant, tu le sais
Comment as-tu crus que j’avais changé?
À qui vais-je le prouver maintenant?
À qui? Car je n’ai plus de temps.
Voici que le trouble gagne ma vie,
Mais j’entends encore dire: souris mon fils, souris.