Retour impossible, le corps avance pour toujours,
La hantise de la vieillesse, l'aller sans retour.
Sinistre fin qui nous attend à chaque détour
De cette ligne de vie que nous parcourons chaque jour.
Étincelles de bonheur croisées au fil du temps,
Oubli provisoire d'une fin qui nous touche pourtant,
Tout au bout de ce tunnel que nous explorons
Et qui est truffé de pièges que nous évitons.
Tous ou presque, car un seul sera suffisant,
Celui sur lequel est couché notre destin.
Le voile se déchire et la tétanie nous vient
Et nous mordons dans la mort de toutes nos dents.