Les jours bousculent ton égo
Heurtent le temps qui presse.
Murmure l'envie au vent.
Puis, va rejoindre l'horizon,
Dans l'éclatement des saisons;
Où stagne le quotidien.
Vient le temps des rappels
Sur le chemin des ans;
Que l'ordre renouvelle sans cesse.
Un soupçon de regrets plane
Importunement sa fortune,
Sous un coucher d'espoir.
Et pointe, l'auréole du destin
Dans le salut du jour
Où tu nait de l'obscure.
Et le culte recommence
A l'issue des ans écoulés.