Haïti se dessine une denière fois derrière mon hublot.
Entre ciel et terre, la Perle des Antilles,
Semble flotter dans la chaleur vibrante de son climat tropical.
Des milliers de kilomètres me séparent encore de ma terre natale.
Toute la largeur de l'océan Atlantique.
Chaque fois je me sens triste de quitter mes Noirs Enfants.
Une toute dernière fois je regarde disparaître mon île,
Mon île est comme du papier journal chiffonné;
Des montagnes et encore des montagnes,
Avec des coqs qui chantent et des mulets surchargés.
Oui c'est bien Haïti que je regarde du haut des airs ,
Douloureusement belle, avec ses espoirs de liberté brisés,
Mais aussi merveilleusement courageuse et confiante dans l'avenir.
Merci mon île de m'avoir permis de t'aprivoiser
Et d'y découvrir la vie haïtienne
De m'avoir appris aussi que lorsqu'on lance le mot " Onè "
Et que l'on te répond : " Respè "
Alors tes Noirs Enfants t'ont adopté