Tu pleures dans mon cœur
Et je sens ta douleur
Cette peine est raison
Et peut-être sans guérison
Femme du grand calvaire,
Ornée de courage, adoucie de misère,
Victime de dénigrement...
Tu mérites mon serment.
Maman, devant toi je me prosterne,
Les yeux clos, le visage terne
Sans toi, ma vie n'est qu'une ombre
Égarée au fond de la prénombre.
Ô infatigable mère, tu préfères mourir
Au lieu de me voir souffrir
Sous tes ailes, tu m'as protégé
De la sueur de ton front tu m'as éduqué.
Maman, ne pleure pas, ne te fais pas du souci...
Tout n'est pas fini, mère chérie;
C'est tout mon être qui t'aime
Réconforte-toi de ce poème!