Quand tu pars le matin, pour aller travailler.
Comme un pauvre chien triste qui se sent délaissé.
Livré à mon destin, isolé, tenaillé.
Mille situations traversent mes pensées.
Je n'ai envie de rien, j'attends que tu reviennes.
Ces instants loin de toi, moments aciculaires.
En perdre la raison, comme si on m'aliène.
Les heures sans te voir, sont un réel calvaire.
Chuter dans le néant, la profonde abyssale.
J'erre un peu partout, je ne suis plus moi-même.
Mon esprit est troublé d'odeurs arsenicales.
Tout mon corps me fait mal, je suis un anathème.
Ces minutes qui passent deviennent anxiogènes.
Mon crâne s'envahit de choses lourdes et noires.
Quand tu es loin de moi, je suis sans oxygène.
Mais tu reviens enfin, le reste est dérisoire.
Je t'aime comme un fou à en perdre mon âme.
Les flèches de Cupidon me percent me font mal.
Je me mets à genoux, je déclare ma flamme.
Te hurler mon amour, dans un cri viscéral.