Comme de jolies dames, qui ouvrent grandes leurs ailes.
Dans les grands champs de blé et les belles rizières.
Ne profitant que du vent qui vient glisser sous elles.
Proche d'un ruisseau langoureux des souples roselières.
Lors de la migration, elles s'élèvent dans le ciel.
Pour rejoindre l'Afrique, avec beaucoup d'aisance.
En profitant des courants thermiques ascensionnels.
Puis se laissent planer, sur de longues distances.
Elles font de longs trajets sans avoir de sueur.
En se posant parfois en de longues rangées.
On peut les approcher, de l'homme elles n'ont pas peur.
Elles prennent des pauses, leur permettent de manger.
Les regarder planer en cercles langoureux.
Un spectacle éternel que je trouve magique.
Cet oiseau migrateur dont je suis amoureux.
Quand je les vois passer, tout devient poétiqu