Mon frère, devant ta glace,
Prends conscience de ta place,
Regarde en toi et vois ta souffrane,
Et dans la foi, observe la différence,
L'homme s'est totalement égaré,
De sa route, il s'en est écarté,
Et la sagesse s'est éloignée de lui
Dans son coeur, aucun soleil ne luit,
Il parcourt les sentiers, s'oubliant,
La richesse et le pouvoir le liant;
Tous les moyens sont bons pour paraître,
Pactisant même avec le diable pour être,
Mais pour quelle destination?
Pourquoi une telle dérision?
Rien, poursuite de vent et cupidité,
Avidité empreinte de méchanceté,
Au soir de sa vie, assis et fatigué,
On regarde le film de sa vie hébété,
Rien, rien n'est étéernel sur terre,
Nous-mêmes sommes de pauvres mortels.