Depuis cette absence de ta présence,
Je cherche en moi les liens de ton essence,
Ce vide profond creuse en moi un abîme,
Dans lequel mes souvenirs de toi s'abiment;
Ils sont si loin maintenant ces moments,
De tendresse, de complicité et d'amitié,
Des instants singuliers pleins de simplicité,
Dans mon esprit ému, surgit mon présent,
Ma couche est si froide sans ta chaleur,
Et mes journées si fades de ton absence
Dans les couloirs de mon âme en douleur,
Tes souvenirs si vivaces peignent ta présence,
Dans la pénombre de mon esprit tourmenté,
Tu restes présente, chaleureuse et en beauté,
Telle une fée, tu veilles sur moi instamment,
Et moi comme gardien de nos vies constamment.