Sur la côte rocheuse vendéenne,
Il est des chemins piétonniers à l'ancienne,
Si bien tassés, damés, nivelés
Qu'un fauteuil roulant peut y voyager !
Se promener ainsi est chose merveilleuse !
Tout en haut des rochers, la vue est prodigieuse !
Le ciel bas et gris menace
Sur des rouleaux de vagues tenaces
Qui volent par-dessus les brise-lames
Et se parent d'immenses dentelles blanches !
« As-tu vu, là-haut, sur les écueils éclaboussés,
Ce joli rang de mouettes fixées,
Amoureusement accrochées, cramponnées....
Elles rentrent la tête sur leur jabot, entre les ailes...
La déferlante les fouette, et que font-elles ?...
Elles se secouent les plumes, s'égouttent bravement...
Puis reprennent la pose en ligne, comme au casernement !
Ce sont de braves filles que ces mouettes rieuses...
Elles n'ont pas vu la muraille de chine mais, vingt-dieux, qu'elles sont
courageuses ! »